La conquête et Istanbul
Siège des Arabes Musulmans
Istanbul a toujours été un lieu sacré à conquérir pour les musulmans. Les arabes musulmans puis ensuite les turcs musulmans ont organisés des campagnes à Istanbul pendant des centaines d’années et l’ont envahi pendant quelques unes de ces de ces campagnes. Les compliments faits par Mahomet, le Prophète de l’islam, à propos de la conquête de Constantinople et envers les commandant et soldats, sont l'une des plus grandes raisons qui ait incité l’organisation des campagnes.
La première campagne des musulmans en vue de conquérir Istanbul, s’est effectuée pendant le règne du califat Uthman. Muawiya, le gouverneur de Syrie a préparé sa première campagne maritime à la conquête d'Istanbul. Cette flotte a vaincu les forces maritimes byzantines près du rivage de la Phénicie, ce qui a ouvert aux musulmans le passage de la voie maritime.
Le premier siège d’Istanbul par les musulmans fut en 668, lors du règne de Muawiya lorsqu’il était calife omeyyade. Le siège fut maintenu jusqu’en 669 mais a été sans effet. Beaucoup de soldats sont mort à cause d’une épidémie, ce qui a empêché la conquête. Malgré son vielle âge, le porte drapeau du prophète Mahomet, Ebu Eyyub El-Ensari a participé à la campagne. Il fut tué lors du siège puis enterré aux pieds des remparts de la ville. Après cette campagne, la flotte de Muawiya est entrée dans la Mer Marmara en 674. Ce siège fut maintenu pendant 7 ans mais n'a pas abouti.
Le siège de Constantinople qui fut maintenu d’août 7-16 à septembre 717 sous le commandement de Maslama bin Abdu’l-Malk fut également sans effet. Il donna beaucoup de victime à cause des conditions météorologiques, de la famine, des maladies et de l'attaque des guérillas bulgares Selon certaines ressources, pendant le siège, l’empereur Leon III transforma, pour la prière des esclaves musulmans, une demeure en mosquée, sur la demande du commandant Maslama et il lui fit visiter la ville après la fin du siège.
Le dernier siège des arabes fut en 781-782 sous le commandement de Harun, fils d’Abbasi Sultani el-Mahdi (sultan des abbassides). Harun vainquit l’armée byzantine à Izmit puis alla jusqu'à Uskudar et envahit la ville. Apres l'invasion, il signa un traité avec Byzance puis retourna dans son pays. Plus tard, Harun er-Rashid fut couronné comme sultan des Abbassides et reçut le titre de « Er-Rashid ». Les arabes musulmans organisèrent bien d’autre campagne à Istanbul. Mais toutes étaient sans effet.
Siège d’Istanbul par les Ottomans
Les turcs ottomans commencérent à s’intéresser à Byzance et Istanbul, tout au long du 14ème siècle. Hormis Suriçi, les zones résidentielles de la métropole de la ville d’Istanbul d'aujourd'hui, faisaient déjà partie des terres ottomanes bien avant la conquête. Les ottomans s'interféraient également aux affaires intérieures des byzantins. Ils manipulèrent constamment les alentours d’Istanbul, jusqu'à la conquête.
Bien qu’en 1340, l’armée ottomane soit arrivée jusqu'aux portes d'Istanbul, elle ne vint pas à bout des murailles de la ville. La campagne du sultan Murad 1er à Çatalca, fut interrompue par l’alliance chrétienne. La première grande invasion d’Istanbul fut entreprise par Bayezid 1er. Après la signature du traité avec l’empereur, l’armée de Bayezid 1er n’a pas pu avoir accès dans la ville.
L’influence du sultan Bayezid 1er sur la ville, régna encore pendant longtemps. Il fit construire un Quartier Turc, une mosquée et un tribunal auquel les turcs pourront être jugés. Il faisait de sorte que les empereurs qui soutenaient les intérêts des ottomans soient au pouvoir. Ce qui est l’un des plus importants facteurs qui ait influencé les turcs à conquérir Istanbul. La dernière tentative d’invasion de l’époque de Bayezid 1er fut en 1400. Mais l’invasion de l’armée de Timur interrompit cette tentative.
Le siège de Musa Çelebi, fils Bayezid 1er, fut également sans succès. L’empereur craintif par la réussite de l’armée ottomane, obtint le soutient de Çelebi Mehmed, le frère de Musa Çelebi qui se trouvait à Bursa. Ainsi le siège fut levé. Aucune campagne ne fut organisée à Istanbul pendant le règne de Çelebi Mehmed.
Le dernier siège avant la conquête d’Istanbul, fut à l’époque du Sultan Murad II. Celui-ci fut beaucoup plus redoutable que les précédents. Il fut préparé stratégiquement longtemps avant son entreprise. Le siège a commencé le 15 juin 1422 par 10 mille cavaleries qui bloquèrent toutes les routes reliant Istanbul aux autres villes. Emir sultan, l’un des plus puissants dirigeants de l'époque, vint de Bursa pour rejoindre l'armée avec ses plus de cents derviches, ce qui motiva davantage les soldats. Bien que l’attaque d’Emir sultan réalisée le 24 août, fut très violente, cela n’a pas suffit à conquérir la ville. Le siège fut levé à cause de la révolte de Shéhzadé Mustafa, le frère du sultan Murad II. Ainsi, la conquête d’Istanbul devait se faire par le fils du sultan Murad.
La conquête d’Istanbul
Avant la conquête d’Istanbul, l’empire byzantin qui était l’un des plus durables qu’ait connu l’histoire, disparaît, et avec lui une ère qui avait durée plus deux millénaires. Son territoire a rétréci et ne fut limité que par la ville de Constantinople, de la tour de Silivri située sur le rivage de Marmara et des petites villes telles que Vize et Misivri. Ces lieux furent également assiégés par les ottomans. Les petites villes byzantines en dehors des remparts de la ville ne furent pas annexées aux terres ottomanes non pas parce qu’elles ont résisté mais parce qu’elles étaient considérées comme peu importantes et l’empire visait d’abord à conquérir Constantinople. D’ailleurs, les derniers sièges avaient échoué à cause des problèmes intérieurs de l'empire ottoman.
Les empereurs byzantins avaient finalement accepté la souveraineté des ottomans et ainsi que de payer chaque année des tributs. Les ottomans n’avaient comme ennemis non pas un grand empire mais que de simple Tekfurs (princes byzantins) qui leur payaient tribut. Constantinople n’était plus qu’un centre religieux. Cette ville était la forteresse la plus puissante contre les armées musulmanes et la religion musulmane et ne devait en aucun cas s’effondrer. C’est ainsi que de nouvelles croisades dirigées par le Pape, se sont organisées.
Cependant, Byzance, agonie par l’invasion ottomane avait un problème ; les désaccords entre l’église orthodoxe et l’église catholique. Ceci signifiait l’insuffisance de l’Europe chrétienne à défendre l’empire byzantin orthodoxe. Dans le désespoir de ne pouvoir réunir ses deux églises, l’empereur et le patriarche se sont finalement soumis à l’église catholique, au concile de Florence en 1439. L’église orthodoxe grecque jura également allégeance à l’église catholique. Une alliance forcée s’est faite entre l’église orthodoxe grecque et l’église catholique. Ainsi le conflit entre les orthodoxes et catholiques qui dura depuis des années, se calma pour un certain temps, sous la menace de l’empire ottoman. Cependant l’alliance entre ses deux églises n’a pas vraiment été appréciée par la population de Constantinople et les cérémonies effectuées, dans la Sainte Sophie furent protestées. La population byzantine ne veut pas d’européens à Constantinople de peur de revivre une autre époque latine.
L'armée des croisés devenue plus puissante après l’alliance exécutée au concile de Florence, a envahi Roumélie en 1443 et 1444. Cependant après la victoire de la bataille de Varna en 1444, les croisés sont mis en déroutes par les ottomans. Cette dernière bataille a également déterminé le destin de Constantinople. La conquête de Constantinople était maintenant obligatoire puisque le nouvel empire s’était rependu dans toute l'Anatolie et Roumélie. Cet élément malade qui se trouvait en plein cœur des terres de l’empire devait être supprimé. Etant donné que la liaison entre l’Anatolie et Roumélie, passait par Constantinople.
Les préparations à la conquête ont commencé un an auparavant. De grands canons furent construits, ce qui est nécessaire pour le siège. En 1452, la forteresse de Roumélie-Hissar fut bâtie pour bloquer l’entrée du Bosphore aux chrétiens. Une flotte composée de 16 galères fut formée. Le nombre de soldat a doublé. Les routes qui pourraient apporter toutes chances de secours aux byzantins sont bloquées. Un accord fut établi entre les Génois pour tenir Galata impartial durant la guerre. Le 2 avril 1453, plus rien ne s’oppose à ce que les ottomans conquièrent la ville. Ainsi, la conquête commença.
Chronologie de la conquête :
6 avril 1453 : La tente impériale de Mehmed II le conquérant, fut placée devant la Porte de Romanus (actuellement Topkapi). La ville fut assiégée le même jour de la Corne d’Or à Marmara.
6-7 avril 1453 : Les premiers canons furent lancés. Une partie des remparts situés près d'Edirnekapi fut détruite.
9 avril 1453 : Baltaoğlu Süleyman Bey commença l'attaque pour entrée à la Corne d'Or.
9-10 avril 1453 : Une partie des remparts du Bosphore fut capturée. Baltaoğlu Süleyman Bey s’empara des Iles aux Princes.
11 avril 1453 : Les forteresses furent bombardées. Des trous apparaissaient un peu partout sur la forteresse. Elle fut sérieusement endommagée à cause des bombardements.
12 avril 1453 : La flotte attaqua les bateaux qui protégèrent la Corne d’Or, cependant la victoire des chrétiens a créé un découragement dans l’armée ottomane. Sur l’ordre de Mehmed II le conquérant, les bateaux sur la Corne d’Or furent bombardés par des mortiers et une galère fut coulée.
La nuit du 18 avril 1453 : Le sultan ordonna la première grande attaque. L’attaque dura quatre heures mais fut repoussée.
20 avril 1453 : Une guerre maritime a commencé entre quatre bateaux dont trois
appartenant à la papauté, un aux byzantins, et la flotte ottomane, au large de Yenikapi. Le sultan se présenta en personne sur le rivage pour ordonner à Baltaoğlu Süleyman Paşa, de couler les bateaux, quoi qu’il arrive. La flotte ottomane n’a pas pu empêcher les bateaux ennemis plus grands et plus hauts, bien qu'ils fussent plus nombreux Cet échec a découragé l’armée ottomane. Les soldats commencèrent à quitter l’armée. Sur ce, l’empereur voulut profiter de cette occasion pour déclarer la paix. Cette proposition fut refusée avec le soutien du vizir Çandarlı Halil Paşa et les forteresses ont continué à être bombardées.
Entre tous ce chaos, Mehmed II le conquérant, reçut une lettre de la part de son professeur Akşemseddin promettant de bonnes nouvelles à propos de la conquête. Mehmed II le conquérant fut aussitôt motivé par ce soutien spirituel et a accentué l’effet de l’attaque. Il a également entrepris quelque chose qui surprit tout le monde. La flotte ancrée à Dolmabahçe, allait être déplacée à la Corne d’Or par voie de terre.
22 avril 1453 : Tôt le matin, les chrétiens ont vu avec peur et consternation, les bateaux de Mehmed II le conquérant se déplacer par voie de terre sur les côtes de la Corne d’Or. Plus de 70 bateaux tirés par des bœufs étaient équilibrés par des cordes et glissaient sur des traineaux. L’après midi les bateaux étaient déjà dans la Corne d’Or. Les Byzantins ne s’attendaient pas du tout à voir la flotte turque dans les eaux de la Corne d’Or, ce qui a provoqué la panique chez les byzantins. Comme une partie des armées byzantines avaient commencé a défendre les forteresse de la Corne d’Or, la défense des forteresses terrestres ont été insuffisante.
28 avril 1453 : La tentative de bruler les bateaux de la Corne d’Or fut empêchée par le lancement des canons. Le pont entre Ayvansaray et Sütlüce fut construit et les remparts de la Corne d'Or furent bombardés à partir d’ici. Toutes les forteresses du rivage furent capturées. L'empereur est invité à se rendre par un message envoyé par l'intermédiaire des génois. S’il acceptait, il pourrait se rendre n’importe où librement et la sécurité de la population serait assurée. Cependant, l’empereur rejeta cet ultimatum.
7 mai 1453 : L'attaque durant 3 heures, de 30 mille soldats, sur les forteresses de la rivière de Bayrampaşa a échoué.
12 mai 1453 : La grande attaque qui s'est faite entre Tekfursaray et Edirnekapi fut repoussée.
16 mai 1453 : Lorsque le tunnel creusé devant Eğrikapi a croisé celui creusé par les byzantins, cela a créé une échauffourée souterraine L’attaque contre les chaines bloquants l’entrée de la Corne d’Or a également échoué. Une autre attaque se répète le lendemain mais également sans effet.
18 mai 1453 : Une tour sur roues fut construite pour franchir les murailles de la ville à Topkapi. Ses attaques ont continué jusqu’au soir. La nuit, les byzantins ont brulé la tour et ont vidé les fossés qui avaient été remplis par les ottomans. Les forteresses ont continué à être bombardées par d’intenses coups de canons.
25 mai 1453 : Mehmed II le conquérant invita une dernière fois l'empereur à se rendre par l'intermédiaire d'Isfendiyar Beyoğlu Ismail Bey. Si l’empereur acceptait l’invitation, il pourrait prendre tout ce qui lui appartient et partir, les gens de la population pourraient également partir avec tous leurs biens ou bien rester et préserver ce qui leur appartient. Encore une fois l’empereur refusa cette offre.
26 mai 1453 : Selon les rumeurs, les pays européens et tout particulièrement les hongrois planifiaient de mobiliser leurs troupes pour aider les byzantins. Sur ce, Mehmed II le conquérant réunit le conseil de guerre. A cette réunion, Çandarlı Halil Paşa et ses fidèles qui étaient dés le début contre le siège, ont voulu que le siège soit levé. Le sultan, son tuteur Zağanos Pacha, son Hodja Akşemseddin, Molla Gürani et Molla Hüsrev se sont strictement opposés à cette idée. L’attaque devait continuer et les préparations devaient être faites par Zağanos Pacha ; telle était la décision à la fin de la réunion.
27 mai 1453 : L’attaque générale fut annoncée à l’armée ottomane.
28 mai 1453 : L’armée a passé sa journée à se reposer et à se préparer contre l’attaque. Le calme régnait dans l’armée. Mehmed II le conquérant encourageait les soldats. A Istanbul, une cérémonie religieuse fut organisée à la Sainte Sophie par l’empereur où il invita le peuple à défendre la ville. Cette cérémonie fut la dernière de l’empire byzantin.
29 mai 1453 : L’attaque finale fut lancée. Mehmet II le conquérant donna l'ordre d'attaquer vers le matin. La population s'est refugiée dans les églises lorsque les soldats se préparèrent pour attaquer. L’empire ottoman commença son attaque par voie de terre et par voie maritime avec des prières et des battements de tambours. Le premier assaut fut entrepris par les infanteries puis fut suivi par l'attaque des soldats anatoliens. Lorsque 300 soldats furent martyrisés, les janissaires ont commencé leur attaque. Mehmed II le conquérant s’est rendu sur place pour encourager l’armée, ce qui les a motivés. L’armée continua à combattre poitrine contre poitrine. Le premier soldat qui parvint à planter le Drapeau Turc sur les forteresses est Ulubatlı Hasan qui fut martyr à ce moment. Les forces byzantines ont perdu toute puissance lorsque les janissaires sont entrés à Belgradkapi et que les derniers résistants d’Edirnekapi furent attaqués par l’arrière.
Abandonné par ses soldats, l’empereur fut tué lors d’une échauffourée dans la rue. Les forces turques sont entrées dans la ville par toutes les directions. Il ne restait plus rien des forces byzantines. Mehmed II le conquérant effectua la prière du midi dans la basilique Sainte Sophie, qui marqua sa transformation en mosquée. Ainsi, avec la chute de Constantinople une nouvelle ère commença.
Les Conséquences de la Conquête.
La conquête d’Istanbul a fait un tel effet sur les turcs, l’islam et le monde que de nombreux historiens délimitent la fin du moyen âge par cette conquête.
Les ottomans ont renforcé leur hégémonie sur beaucoup d'états (Beylik) turcs fondés en Anatolie avec leur siège à Istanbul. C’est pour cette raison que l’unification des populations turques en Anatolie fut le résultat de cette conquête. Les ottomans étaient devenus non seulement le gouverneur des turcs d'Anatolie mais également celui des communautés musulmanes. Ainsi l'Etat (Beylik) Ottoman s'est rependu sur tout un empire.
Après la conquête, la religion islamique fut l’une des dynamiques de la politique mondiale. A cette époque, les musulmans avaient un rôle déterminant concernant les événements internationaux de l’Ancien Monde.
Avec les croisades, le christianisme européen a pendant trois siècles essayé d'effacer les traces de l’islam dans l’Asie-Mineure. Istanbul était comme un commissariat de frontière pour les croisés. Après la conquête d’Istanbul, les chrétiens ont accepté la domination islamique en Asie-Mineure et n'ont plus organisé de croisés. Ainsi que l’islam allait également régner en Europe. La conquête d’Istanbul est pour les musulmans le commencement de la suprématie musulmane sur l’Europe qui allait durer pendant de longues années.
La conquête d’Istanbul est également importante concernant l’histoire du monde pour son influence sur la renaissance. Après la conquête, beaucoup de philosophe et ainsi que des artistes ont migré à Rome en emportant avec eux leurs manuscrits de valeurs. Ceux-ci ont joué un rôle important sur le ravivement de la culture grecque classique et peu de temps après le mouvement de renaissance a commencé en Europe.
Mehmed II le Conquérant
Il a vécu entre 1432 et 1481. C'est le 7ème sultan ottoman. Il régna à deux reprises, en 1444 et 1451 et fut au pouvoir pendant trente et un ans. Il fut éduqué à partir de son très jeune âge par les meilleurs savants de l’époque dont Şehzade Mehmed, Molla Yegan, Akşemseddin, Molla Güran et Molla Ayas. Il fut désigné au gouvernorat de Manisa pour s'expérimenté à propos de la façon de gouverner selon les traditions de l’époque.
Les Mathématiques, la Géométrie, Tafsir (exégèse du Coran), Hadith (actes et approbations du prophète de l’islam Mahomet considéré comme des ordres à suivre par les musulmans), Fiqh (jurisprudence islamique), Kalâm (sciences religieuses) et l’histoire lui furent enseignés parfaitement. Il apprit l’arabe, le persan, le latin, le grec et le serbe. Il a été élevé de sorte qu'il devienne aussi bien un intellectuel ouvert d'esprit qu’un soldat puissant. Il était curieux à la littérature, fut parmi les meilleurs poètes de l'époque. Il écrivit également des poèmes de valeur littéraire sous le nom de « Avni » Sarayda yazılan ilk divan Fatih’e aittir.
Lorsque le sultan Murad II décida de se retirer du pouvoir, son fils Mehmed II le conquérant fut déclaré sultan quand il était gouverneur de Manisa. Lorsque Mehmed II fut dénommé sultan, il était encore très jeune. Les pays européens ont profité de cette situation pour organiser des campagnes sur les terres ottomanes. Ils ont établi une grande armée de croisé pour repousser les ottomans des terres européennes. Sur ce, le sultan Murad II passa au commandement de l’armée et vainquit les croisés dans la bataille de Varna. Après cette bataille, le sultan Murat II est de nouveau passé à la tête de l’empire. Mehmed II fut réexpédié à Manisa. Il continua à prendre des cours par les savants importants de l’époque.
Après la mort de Murad II, Mehmed II le conquérant vint à Edirne, la capitale, où il fut nommé sultan pour la deuxième fois. Il exécuta dés qu’il eut le pouvoir tout ce qu’il avait conçu de faire des l'époque où il était Shézadé. Tout d’abord, il fit construire la forteresse de Roumélie (Rumeli Hisarı) en face de celle d’Anatolie (Anadolu Hisarı). Il fonda une flotte avec de gigantesques canons qu’il conçut lui-même. Le jour de l’attaque, il décida de mener l'armée lui même.
Après la conquête d’Istanbul, il voulut posséder tous les territoires jusqu'au Danube et voulut également résoudre le problème serbe. La Serbie fut annexée aux terres ottomanes. Il conquit la Théodosie, un port de commerce important des génois et également Amasra. Par la suite, il battit le Bey de Çandaroğulları à Sinop, puis l’empire de Trébizonde. Il ajouta l’ile de Midilli aux terres ottomanes. Puis le royaume de Bosnie est incorporé à ses terres. Il conquit également les Balkans du sud du Danube. Il partit en campagne et conquit Karaman et Konya. L'armée de Mehmed II écrasa les vénitiens desquels il obtint l’ile d’Eğriboz. Il mit fin à la suprématie des Beys de Alaiye (Alanya). L’armée ottomane et l’armée des Akkoyunlu s’affrontèrent près d’Otlukbeli, L’empire ottoman écrasa ses adversaires, le sultanat des Akkoyunlu disparut et l’Anatolie fut pour de bon annexée au territoire ottoman. Plus tard il se dirigea vers l’ouest où il conquit les forteresses des génois et annexa le Khanat de Crimée aux terres de l’empire ottoman. Il prit l’Albanie, l’Otrante, province située au sud de l’Italie. Sur ce, le pape fut paniqué. Il fit appel aux états européens pour l’organisation de nouvelles croisades. Cependant, les états européens n’ont pas eu le courage pour cela.
Mehmet II le conquérant est mort en 1481, alors qu'il préparait une nouvelle campagne pour Gebze. Pour certains chercheurs, il serait mort empoisonné.
Mehmed II le Conquérant, Homme d’Etat et de Sciences.
Mehmed II le conquérant fut élevé dés son plus jeune âge, pour devenir un grand homme d’état, en passant par une éducation intense. Il détenait tous les dons pour être commandant. Son armée, la mieux équipée de l’époque, battit beaucoup de ses adversaires. Il ne prévenait personne, même pas ses plus proches, des campagnes qu’il envisageait et faisait de son mieux pour cacher ses plans. C’est le premier sultan qui donna de l’importance à l’artillerie. Avant Mehmed II, les canons étaient utilisés pour faire peur aux adversaires par le bruit qu’ils sortaient. Personne n’aurait pensé que ses canons auraient pu détruire les forteresses et qu’ils auraient joué un rôle aussi important pendant les combats. Mehmed II le conquérant avait pensé à tout ça et fit faire de grandes quantités de canons. Les calculs de balistiques et de résistance ont été faits par lui-même.
L'idée de créer un empire mondiale n'était pas seulement un rêve mais but. Pour aboutir à son but il a passé sa vie à conquérir. Durant sa souveraineté, il a conquit 17 états dont deux empires. Il a fait de la Mer Noire une mer turque, il a conquis toute la péninsule des Balkans et a pris quelques iles de la mer Egée. Babası Il a agrandi 2,5 fois plus, les terres de l’empire ottoman qu’il avait hérité de son père Murad II.
Mehmed II le conquérant détient une place importante dans l’histoire de l’empire ottoman aussi bien grâce à ses conquêtes qu’aux reformes qu’il a faite concernant la structure de l’état. Mehmed II a organisé le fonctionnement de l’état en imposant des règles dans les domaines financiers, administratifs et juridiques. En tant que sultan à esprit ouvert, il a encouragé le développement dans le domaine culturel et artistique. Il a démontré une tolérance rare envers la religion des gens. Après la conquête, il assemblé les scientifiques grecs et humanistes Italiens dans son palais. Il a été le seul et le plus grand protecteur des orthodoxes. Le patriarcat était considéré comme égal au titre de vizir. Le patriarche Gennadios II fit préparer un ouvrage concernant les principes de la religion chrétienne qui fut traduit en ottoman.
Les huit médersas qu’il fit construire autour de la mosquée de Fatih, furent pendant des siècles les institutions éducatives les plus importantes concernant les sciences islamiques. Il rassemblait les savants religieux qu’il appela les « oulémas » et les écoutaient débattre. Il respectait beaucoup les hommes de sciences. Pendant le règne de Mehmed II le conquérant, l’empire ottoman a atteint son plus haut niveau concernant l’astronomie, les mathématiques et la théologie.
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